Buffalo Trace Kentucky straight Bourbon whiskey

buffalo-trace

Dans mes recherches, j’avais vue à maintes reprises le nom de Buffalo Trace comme étant une distillerie produisant des bourbons biens cotés. Lorsque la SAQ annonça dans leurs nouveautés l’arrivée du Buffalo Trace, je sautai sur l’occasion. Le produit était tellement nouveau que le conseiller dû aller le chercher dans l’entrepôt. Cool, une bouteille qui n’aura pas passée des mois sur la tablette. Flambant neuve sortie de la caisse. Belle bouteille mais transparente. C’est pas ce qu’il y a de mieux pour protéger de la lumière. J’en profite pour demander au conseiller ce qu’il en pense, me doutant bien qu’étant à peine sortie du camion de livraison, il n’aurait pas d’opinion. « Moi, dans les bourbons, je connais juste le Jack Daniels, c’est le seul que je bois ». Bon, alors j’en connais plus que lui. Inutile de m’attarder. Je ne lui en veux mais pour les débutants qui me liraient, le bourbon c’est du whisky, le Jack Daniels c’est du whisky, mais le Jack Daniels ce n’est pas du bourbon. Pour être appelé bourbon, en gros, un whisky doit contenir 51% de maïs, avoir été vieillis en fût de chêne américain neuf (oui, après qu’il a servit une fois, il ne peut plus servir pour du bourbon) pendant un minimum de 3 ans. Ce n’est pas le cas du Jack. J’y reviendrai une autre fois. Bref, je passe à la caisse (prix très raisonnable 38$) et je quitte pour la maison.

Petit cérémonial habituel: Je prends le temps d’aller voir le site internet de la distillerie. Intéressant, il y a plein d’informations sur la fabrication du produit. Je lis l’étiquette, celle-ci est bilingue. Malgré que je sois bilingue, j’aime bien qu’une compagnie prenne le temps de traduire ses étiquettes pour vendre son produit au Québec. Ça démontre un certain effort pour me conquérir. J’ouvre la bouteille…. Wow ça sent bon ça. Céréales, caramel, je soupçonne une bonne dose d’orge. Une fois dans le verre, c’est un peu différent. L’alcool et les tannins apparaissent. C’est âpre comme parfum. Il y a la vanille et on détecte le maïs, le bois et du miel. Je fais tourner le liquide dans le verre et il colle au verre. De petites gouttes se forment après quelques secondes et coulent leeentement.

En bouche, une bonne attaque. C’est du bourbon à 45%. L’alcool et les tannins prennent le dessus mais derrière, je note le caramel et un goût épicé provenant du seigle. Je sors mes pierres à whisky pour refroidir un peu ce « buffalo » très agressif. Une fois calmé, je note du miel. On détecte mieux le chêne aussi. La finale est courte et il laisse un petit goût de caramel boisé.

Finalement, je suis content de mon achat. Un bon ajout à liste de la SAQ.

Note   4/5

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *