Résumé de mes deux passages au Festibière de Québec 2012

Comme une bonne centaine de milliers de personnes, j’ai fait mon pèlerinage au Festibière de Québec 2012Festibière de Québec. Je dis centaine de milliers, car déjà, dimanche matin, on nous annonçait une augmentation par rapport à l’an dernier alors ce qui place maintenant le Festibière de Québec dans les trois évènements bière les plus fréquentés au Québec. J’ai profité de l’occasion pour déguster certaines bières de pubs qu’on ne peut avoir normalement qu’en se déplaçant aux endroits de brassage.

Centaine de milliers de visiteurs est le mot. Mon premier passage, jeudi en fin de journée et début de soirée, fut très agréable. Juste assez de monde pour qu’il y ait de l’ambiance, mais pas trop pour se piler sur les pieds. Par contre, vendredi soir, il en fut tout autrement. Incroyable, on pouvait sentir la chaleur en entrant dans les deux tentes tellement il y avait de monde. Des files d’attente partout (sauf chez Molson Export et Rickard’s), un slalom à n’en plus finir pour traverser et aller laver son verre. Je me demande si l’organisation va devoir repenser son mode de présentation, car honnêtement, c’est le seul point négatif, mais s’en est tout un. Va falloir plus d’espace l’an prochain.

Je ne ferai pas une liste complète de toutes les bières que j’ai dégustées, mais je vais souligner les coups de cœur. Tout d’abord, la Mestachibo 2.0 de la Microbrasserie des Beaux Prés est sans aucun doute la meilleure IPA du festival. Un parfum de houblon fort agréable et une amertume d’une fraicheur incroyable. La Morsure du Trou du Diable fait aussi partie de mon top.

Les Brasseurs Illimités ont profité de l’occasion pour lancer la Doppelbock, une lager forte cuivrée. Disons que les bières foncées de types allemandes figurent aussi parmis mais favorites et celles-ci compétitionnent sérieusement avec la Dopplebock des Trois Mousquetaires. Dans la même gamme, j’ai goûté la St-Joachim de la Micro des Beaux Près, une weisenbock, et la Dunkelweisenbock de la Microbrasserie de l’île D’Orléan. Cette bière n’était disponible qu’en quantité limitée, 30 litres selon ce que m’a dit Jean Lampron, Maître-Brasseur et proprio. Honnêtement, les Québécois n’ont pas de leçon à recevoir des brasseurs européens. Ces bières étaient exceptionnelles et il me tarde de me déplacer dans ces endroits pour les déguster à nouveau.

Il est difficile d’attribuer des prix parmi toutes ces bonnes cuvées et tous ces excellents brasseurs. Nos génies du brassage savent produire de merveilleuses bières et je suis particulièrement fier de nos brasseurs québécois. Malgré ça, je dois quand même souligner ma découverte de cette année, la Micro Brasserie des Beaux Prés. Luc Boivin, copropriétaire et maître-brasseurs, produit des bières d’une très bonne qualité. J’ai pu m’entretenir avec lui pendant quelques minutes malgré l’achalandage et c’est un passionné.

Merci aux organisateurs du Festibière de Québec de nous amener toutes ces brasseries près de chez nous pour avoir l’occasion de les connaître. L’organisation semble bien rodée. Franchement, ça manquait à Québec et maintenant c’est un des évènements d’été d’importance dans la Capitale.

 

La troisième édition du Festibière: un succès sur toute la ligne.

See on Scoop.itRhums et Bières

La Microbrasserie Trou du Diable n’a pas eu d’autres choix que de fermer son kiosque le Dimanche faute de bière. Les brasseurs ont écoulés plus de stock que prévu.

See on www.bieresetplaisirs.com

Zone Bière | Le Soleil – Québec – zone – bière | LaPresse.ca

See on Scoop.itRhums et Bières

« (Québec) Les microbrasseries de la région brassent aussi de bonnes affaires, à en juger par le nombre de litres de bière qui sortent de leurs cuves chaque année. Et aussi par les microbrasseries qui s’ajoutent çà et là. »
See on www.lapresse.ca

Le Bilboquet façon Champêtre

 

La microbrasserie Le Bilboquet est située à St-Hyacinthe. C’est un pub qui est passé à l’embouteillage il y a quelques années. Leur gamme de produits comporte, entre autres, une IPA, une stout, une hefeweizen et une scotch ale. La Champêtre est un nouveau produit qui a fait son apparition il y a peu de temps, dans une série de brassins saisonniers. J’ai acheté cette bouteille en même temps que plusieurs autres nouveautés lors de mon dernier passage au Monde Des Bières à Québec.

Le type Saison est une bière généralement brassée à la fin de l’hiver pour être consommée en été. Autrefois, les températures étant encore basses à cette période de l’année, cela permettait un meilleur contrôle de la fermentation. La Saison étant habituellement fermentée avec des levures dites « sauvages », mais le but était d’éviter de contaminer la bière avec d’autres levures indésirables. Ces fameuses levures sauvages dont on connaissait l’origine produisaient une bière plutôt aigre.

La Champêtre a une apparence dorée pâle et voilée. L’effervescence est moyenne à élevée. La mousse disparaît rapidement par contre. Elle a un parfum sucré de miel, on note des céréales et de la banane. Au goût, du miel, un petit goût aigre typique des saisons, vient ensuite un goût âpre et la céréale. La finale est courte mais l’amertume de houblon reste longtemps en bouche. La microbrasserie Bilboquet brasse de bons produits mais celui-là est plutôt ordinaire. Je ne suis pas particulièrement fan du style Saison, mais j’en ai déjà goûté et La Champêtre est loin des Saisons typiques de Belgique. Au moment de mon évalution, elle se classe 35e percentile de toutes les bières mais seulement 4e percentile dans le style sur ratebeer. Ma note  2.8 sur 5.

Site de Bilboquet

Kellerbier, une Pilsner qui passe le test

P1110404Lors de notre voyage en Belgique-Hollande, ma conjointe et moi avions goûté une Pilsner typique d’Europe. Malheureusement, je ne souviens pas de son nom ni de son origine. Dans ma connaissance des bières de l’époque, les Pilsners m’avaient toujours parues comme un style de bière plutôt fade comme le présente les fameuses blondes canadiennes de grande consommation. Sans trop de goût et plutôt brassée pour le public peu aventureux dans la bière. Cette dégustation de l’époque avait changé mon opinion face à ce style et ma conjointe avait alors découvert un style (un de plus) qui lui plaisait. Depuis, nous n’avions pas retrouvé cette touche « européenne » dans les Pils du Québec, en bouteille du moins.

Voilà qu’apparaît la Kellerbier de la brasserie Les Trois Mousquetaires. Bien que disponible depuis un certain temps et que nous l’avions dégusté auparavant, l’ouverture récente d’une bouteille ma permis de composer cet article. La Kellerbier fait partie de la série Signature de la brasserie dont je n’ai que du bien à dire. Les Trois Mousquetaires font partie de mes 5 brasseries Québécoises préférées et j’ai toujours de leurs produits dans ma réserve prêts à satisfaire mes papilles et celles de ma conjointe. Le format 750ml est un peu trop pour moi seul mais se partage très bien à deux et, lorsque ma conjointe ne regarde pas, j’en profite pour boire dans son verre ce qui m’en donne un peu plus que la moitié… Avant que vous ne me lanciez des cailloux, sachez que je l’ai déjà surprise à le faire aussi alors…

Cette bière est blonde avec une touche dorée. Lorsque versée, elle forme un beau collet qui persiste jusqu’à la fin du verre ce qui me plaît beaucoup. L’effervescence est moyenne à élevée, c’est la raison du collet persistant entre autre. Au nez, on sent un mélange de houblon floral et résineux très plaisant. Dans la bouche, c’est un léger goût de céréale et de pain qui se mélange à l’amertume du houblon. Je détecte une pointe citronnée provenant du houblon. Le goût est franc et frais comme le veut le style et je n’ai pas vraiment détecté d’ester donnant des goûts fruités. Outre les houblons nobles, c’est vraiment le goût malté et de levure qui domine. La finale est également franche et laisse seulement une légère amertume qui nous rappelle que c’est le temps d’une nouvelle gorgée.

Le Kellerbier est rafraichissante et honore définitivement le style. Je la recommande vivement. 8/10

 

 

Blanche Neige de Dieu du Ciel

P1110269Dieu du Ciel a toujours été ma microbrasserie préférée, c’est pourquoi j’ouvre mon blogue avec leur dernier produit. Je n’apprendrai rien à personne sur le fait que leurs bières sont très typées. Ils réussissent à m’impressionner à chaque fois. La Blanche Neige n’y fait pas exception. Bière dorée pâle et évidemment brouillée. Collet mince mais persistant. Arômes de clou de girofle et de cannelle assez intense. Goût sucré, clou de girofle, cannelle, miel, blé, avec amertume présente mais balancée. Corps moyen, effervescence moyenne. Après le clou de girofle vient l’amertume en finale. Finale longue et épicée. Très bonne bière. Une blanche qui se démarque, robuste, faite pour l’hiver comme il est dit sur la bouteille. J’aime.  3.8/5 sur ratebeer.