Brugal 1888

brugallogoLa République Dominicaine ne fait pas exception aux autres pays des Caraïbes. Ce pays possède sa distillerie de rhum du nom de Brugal. Celle-ci a été fondée par Andrés Brugal en… 1888 et la majeure partie des opérations se déroule à Puerto Plata. Elle est toujours opérée par des descendants de celui-ci, mais depuis quelques années, la compagnie appartient majoritairement au groupe écossais Edrington, propriétaire des marques de scotchs bien connues Cutty Sark, The Macallan, Highland Park et The Famous Grouse.

Leurs rhums sont produits exclusivement à partir de cannes cultivées en République Dominicaines, question de soutenir l’économie locale. Brugal s’implique beaucoup au niveau communautaire par le biais d’une fondation, ce qui en fait une compagnie très respectée et appréciée dans son pays.

Ce rhum a été mis en vente à la SAQ Signature il y a quelques semaines et je me suis rendu à celle de Québec pour en faire la dégustation. À mon arrivée, j’ai constaté que la station de dégustation était défectueuse. Après quelques regards sous le « capot » et « coups de pieds sur les pneus », les employés ont dû réinitialiser la station. Oh quel malheur!… La réinitialisation de la machine force le remplissage (à moitié) d’un verre. C’est qui le chanceux qui a pu déguster sur le bras? Fallait aussi réinitialiser les autres produits de la station, le chanceux a donc aussi goûter à une liqueur de Scotch et un Cognac. Belle après-midi!

Le Brugal 1888 est présenté dans une belle bouteille carrée à long cou. Le tout est brugal_1888sommes toute sobre et élégant et ne tombe pas dans l’excès de fioritures. Ce rhum est un mélange de produits variant de 5 à 14 ans d’âge. Une première maturation est faite dans des fûts de chêne américain ayant servi à vieillir du bourbon. Pour ajouter une complexité, un deuxième vieillissement en fût de sherry est effectué. À l’œil, le rhum est doré et brillant. J’ai été surpris par cette brillance qui donne un rhum vraiment éclatant dans le verre. Au nez, la vanille domine accompagnée de sucre d’orge. En bouche, la première impression qui me frappe est la douceur du liquide. Pas d’attaque agressive, juste un liquide qui se boit bien et laisse le dégustateur apprécier toute sa finesse. La dominante est la vanille, suivie de cannelle et d’un léger goût de tabac. Il y a un petit picotement dans la gorge qui s’estompe rapidement. La finale est moyennement longue avec un léger goût de caramel.

Désolé pour cette courte description. Habituellement, je déguste un produit au moins trois ou quatre fois avant de pondre mes articles. Comme celui-ci a été dégusté une seule fois, c’est un aperçu. Toutefois, je me rends bien compte que j’avais un très bon rhum dans mon verre. La dominante est de vanille provenant sûrement des deux types de bois utilisé pour le vieillissement. Je n’hésite pas à le recommencer. 8/10

 

Les Maestros savent créer un bon rhum

Un de mes amis (merci Martin) m’a rapporté de Cuba, l’hiver dernier, une commande spéciale. Je lui avais donné une liste de rhums disponibles à Cuba, que nous n’avions pas ici. Il a réussi à me trouver un rhum de la distillerie bien connue, Havana Club. Au départ, les rhums Havana Club disponibles ici ne sont pas nécessairement les meilleurs points de vue dégustation. Le Anejo sert plutôt pour les cocktails et le 7 ans n’est guère mieux à mon avis. Donc, me voilà en possession d’un Selección de Maestros.

Qui est le ou la Maestro? Eh bien, petite nuance, il faut lire attentivement, car ce sont les Maestros. Selon le site d’Havana Club, ils sont sept maîtres rhumiers à avoir créé cette édition. Des rhums vieillis sont sélectionnés puis mélangés et vieillis à nouveau dans des fûts sélectionnés. Finalement, il est embouteillé à 45% ce qui lui donne un goût légèrement plus corsé.selecciondemaestros

La présentation est particulièrement réussie. La bouteille vient emballée dans un tube recouvert d’une fine couche de bois. La bouteille est différente des autres produits Havana Club disponibles à la SAQ. Elle est transparente et embossée. Le rhum est de couleur cuivré avec des reflets orangés lorsque soulevé à la lumière. Le look de la bouteille à côté du tube fait très chaleureux et impressionnera certainement les invités avec qui vous aller partager ce rhum, si vous décidez de la partager… La bouteille est coiffée d’un bouchon de liège avec une capsule ornée du logo d’Havana Club.

Au nez, une impressionnante gamme d’arômes se font présents. Au premier rang, des noix et du bois. S’en suivent des épices accompagnées de tabac. C’est bien le premier rhum dans lequel je détecte ce fameux arôme de tabac. Il est léger mais franc.

En bouche, on détecte du cacao, des épices, dont la muscade et le clou de girofle, une légère touche fruitée et vient ensuite une chaleur d’alcool. Les épices sont rehaussées par l’alcool et on peut détecter une note de tabac. En finale, un brin de fumée accompagne des raisins secs.

Quand j’ai commencé à écrire cet article, je savais que je le terminerais en disant qu’il vous faudrait aller à Cuba pour vous le procurer. Petit commentaire agace pour me vanter d’en avoir une bouteille et pas vous. Eh bien je dois changer ma conclusion. À partir d’aujourd’hui, il est disponible à la SAQ Signature alors sortez votre crème solaire et vos sandales et aller le chercher.  Viva Cuba!   8/10  

Selección de Maestros 61$ code SAQ 11674861

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Nouveau rhum à la SAQ Signature le jeudi 23 août 2012

Havana Club Selección de Maestros, rhum ambré. 61$ code 11674861

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Des épices dans mon El Dorado

Connaissant la qualité de la gamme de rhum El Dorado, je fais ni un ni deux et part P1110494chercher ma prochaine bouteille pour ma collection. Cette bouteille, elle ne le sait sans doute pas, mais ça fait un bout que je l’attends. Il y a quelques semaines, François Chartier en a parlé lors de son émission Papilles à Télé-Québec qui avait pour sujet la cabane à sucre. Le produit n’est pas encore à la SAQ et il en a… Je suis jaloux. Donc à tous les jours, je regarde l’inventaire de la SAQ sur mon iPhone pour voir s’il est arrivé. Les jours passent et un bon matin apparait un paquet de petites icônes de la SAQ sur la carte… tous à Montréal. Probablement à Québec demain. Non monsieur, on me fait languir un bon cinq ou six jours de plus et lorsqu’enfin il arrive dans la vieille Capitale, peu de succursales l’ont. Ç’a été un vrai rallye pour la conseillère de me trouver la caisse. Elle ferait une bonne candidate pour le Rallye des Gazelles. Quand elle a enfin trouvé la caisse, elle me tend une bouteille de 1.1L et met tout de suite le reste sur la tablette. Je la comprends, 11 bouteilles de 1.1 L, elle n’a sûrement pas envie de retourner à l’arrière avec ça.

Sur le site de Demerara Distillers, on mentionne que ce rhum contient de la vanille, de la cannelle et soupçon de citron. Ce rhum a remporté des médailles à trois reprises lors de la International Wine & Spirit Competition de Londres, une de bronze et deux d’argent. La bouteille est différente de ce j’ai entre les mains. J’en profite pour en parler maintenant, la bouteille est ordinaire. « Très ordinaire » pour citer ma conjointe. Ça me surprend, car les produits El Dorado sont habituellement tous présentés dans de belles bouteilles. On dirait que pour celui-là, ils ont pris une liquidation du distributeur de bouteille. Une chance que l’étiquette stylisée sauve la mise. Enfin… Ce qui est important c’est le liquide à l’intérieur.

Parlant de liquide, ce rhum est de couleur pale dorée, donc vieillie peu d’années. Il colle à la paroi du verre et forme des coulisses rapidement. Au nez, c’est tout de suite la vanille qui dégage son parfum plutôt moelleux. On sent la cannelle derrière et une note à peine perceptible d’agrume.

En bouche, attaque de cannelle supportée par la vanille. Les deux se complètent très bien. Ce mélange tapisse la bouche et vient ensuite le piquant de la cannelle et un goût de sucre d’orge. L’alcool prend la place juste avant d’avaler et l’on sent sa chaleur qui descend à l’intérieur. Finale de petit bonbon rouge à la cannelle.

J’ai essayé ce nectar dans un mélange de jus d’orange et de mangue. C’était tout à fait approprié pour l’été qui s’en vient. Mon autre essai était avec un bon vieux Coke. Les deux se marient très bien, le Coca-Cola étant déjà légèrement vanillé. Étant fervent amateur de l’éternel rival, j’ai comparé et je préfère le El Pepsi au El Coke.

Je suis content d’avoir ajouté cette bouteille à mon arsenal. Je suis d’attaque pour l’été.

7/10

Code SAQ 11676735

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