Kellerbier, une Pilsner qui passe le test

P1110404Lors de notre voyage en Belgique-Hollande, ma conjointe et moi avions goûté une Pilsner typique d’Europe. Malheureusement, je ne souviens pas de son nom ni de son origine. Dans ma connaissance des bières de l’époque, les Pilsners m’avaient toujours parues comme un style de bière plutôt fade comme le présente les fameuses blondes canadiennes de grande consommation. Sans trop de goût et plutôt brassée pour le public peu aventureux dans la bière. Cette dégustation de l’époque avait changé mon opinion face à ce style et ma conjointe avait alors découvert un style (un de plus) qui lui plaisait. Depuis, nous n’avions pas retrouvé cette touche « européenne » dans les Pils du Québec, en bouteille du moins.

Voilà qu’apparaît la Kellerbier de la brasserie Les Trois Mousquetaires. Bien que disponible depuis un certain temps et que nous l’avions dégusté auparavant, l’ouverture récente d’une bouteille ma permis de composer cet article. La Kellerbier fait partie de la série Signature de la brasserie dont je n’ai que du bien à dire. Les Trois Mousquetaires font partie de mes 5 brasseries Québécoises préférées et j’ai toujours de leurs produits dans ma réserve prêts à satisfaire mes papilles et celles de ma conjointe. Le format 750ml est un peu trop pour moi seul mais se partage très bien à deux et, lorsque ma conjointe ne regarde pas, j’en profite pour boire dans son verre ce qui m’en donne un peu plus que la moitié… Avant que vous ne me lanciez des cailloux, sachez que je l’ai déjà surprise à le faire aussi alors…

Cette bière est blonde avec une touche dorée. Lorsque versée, elle forme un beau collet qui persiste jusqu’à la fin du verre ce qui me plaît beaucoup. L’effervescence est moyenne à élevée, c’est la raison du collet persistant entre autre. Au nez, on sent un mélange de houblon floral et résineux très plaisant. Dans la bouche, c’est un léger goût de céréale et de pain qui se mélange à l’amertume du houblon. Je détecte une pointe citronnée provenant du houblon. Le goût est franc et frais comme le veut le style et je n’ai pas vraiment détecté d’ester donnant des goûts fruités. Outre les houblons nobles, c’est vraiment le goût malté et de levure qui domine. La finale est également franche et laisse seulement une légère amertume qui nous rappelle que c’est le temps d’une nouvelle gorgée.

Le Kellerbier est rafraichissante et honore définitivement le style. Je la recommande vivement. 8/10

 

 

Nouvel arrivage à la SAQ Signatures Québec du 27 mars 2012

Appleton Estate Master Blender’s Legacy, Rhum Jamaïcain ambré. 91$.

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Pub Maker’s Mark

Un peu d’humour…

Visite à La Korrigane

Logo_KorriganeIl y a maintenant un bon bout de temps que j’aurais dû aller visiter ce petit pub de Québec, rue Dorchester. J’habite cette ville depuis un long moment et je ma plaignais de ne pas voir de nouvelles micro-brasseries artisanales ouvrir alors que partout ailleurs, il en poussait comme de la mauvaise herbe. Il en ouvre une et ça me prend une éternité pour y aller. Remarque que ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais la dernière fois je m’étais présenté un lundi et s’était fermé.

Donc nous sommes un mardi soir et l’endroit n’est pas trop achalandé. J’arrive avec un de mes amis, celui qui s’est rivé le nez sur une porte fermée le même soir que moi. Nous commandons tous les deux La Boggart, une ale brune à 5% alcool. Cette bière dégage un parfum de noix agréable et de caramel. Au goût, c’est vraiment ce qu’on peut s’attendre de ce style. Elle est vraiment maltée, avec un goût de noix et de caramel. Elle est faiblement houblonnée pour justement laisser place au malt. Je suis totalement vendu. Mon compagnon de dégustation l’adore et en commande une deuxième.

De mon côté, en amateur irréductible de IPA, je ne peux laisser passer l’occasion de goûter la Kraken, leur IPA américaine à 6% d’alcool. Sur leur site, il est décrit que la Kraken est une créature fantastique. Et bien la bière en est une aussi. En m’approchant le nez du verre, j’ai eu l’impression d’avoir un verre de houblon dans la main. C’était tellement frais, ça me faisait penser aux effluves qui régnaient dans une usine de récolte de houblon que j’ai visité en Belgique. Nez plutôt floral, je n’ai pas détecté de parfum citronné typique du cascade. Ma mémoire fait défaut, j’ai déjà senti ce houblon mais je ne replace pas. Au goût, c’est une autre satisfaction. Bien amère et peu maltée. Encore une fois sur le style, je suis conquis. Va falloir que j’y retourne, pour me faire pardonner d’avoir attendu si longtemps.

Cheers !
La Korrigane

Buffalo Trace Kentucky straight Bourbon whiskey

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Dans mes recherches, j’avais vue à maintes reprises le nom de Buffalo Trace comme étant une distillerie produisant des bourbons biens cotés. Lorsque la SAQ annonça dans leurs nouveautés l’arrivée du Buffalo Trace, je sautai sur l’occasion. Le produit était tellement nouveau que le conseiller dû aller le chercher dans l’entrepôt. Cool, une bouteille qui n’aura pas passée des mois sur la tablette. Flambant neuve sortie de la caisse. Belle bouteille mais transparente. C’est pas ce qu’il y a de mieux pour protéger de la lumière. J’en profite pour demander au conseiller ce qu’il en pense, me doutant bien qu’étant à peine sortie du camion de livraison, il n’aurait pas d’opinion. « Moi, dans les bourbons, je connais juste le Jack Daniels, c’est le seul que je bois ». Bon, alors j’en connais plus que lui. Inutile de m’attarder. Je ne lui en veux mais pour les débutants qui me liraient, le bourbon c’est du whisky, le Jack Daniels c’est du whisky, mais le Jack Daniels ce n’est pas du bourbon. Pour être appelé bourbon, en gros, un whisky doit contenir 51% de maïs, avoir été vieillis en fût de chêne américain neuf (oui, après qu’il a servit une fois, il ne peut plus servir pour du bourbon) pendant un minimum de 3 ans. Ce n’est pas le cas du Jack. J’y reviendrai une autre fois. Bref, je passe à la caisse (prix très raisonnable 38$) et je quitte pour la maison.

Petit cérémonial habituel: Je prends le temps d’aller voir le site internet de la distillerie. Intéressant, il y a plein d’informations sur la fabrication du produit. Je lis l’étiquette, celle-ci est bilingue. Malgré que je sois bilingue, j’aime bien qu’une compagnie prenne le temps de traduire ses étiquettes pour vendre son produit au Québec. Ça démontre un certain effort pour me conquérir. J’ouvre la bouteille…. Wow ça sent bon ça. Céréales, caramel, je soupçonne une bonne dose d’orge. Une fois dans le verre, c’est un peu différent. L’alcool et les tannins apparaissent. C’est âpre comme parfum. Il y a la vanille et on détecte le maïs, le bois et du miel. Je fais tourner le liquide dans le verre et il colle au verre. De petites gouttes se forment après quelques secondes et coulent leeentement.

En bouche, une bonne attaque. C’est du bourbon à 45%. L’alcool et les tannins prennent le dessus mais derrière, je note le caramel et un goût épicé provenant du seigle. Je sors mes pierres à whisky pour refroidir un peu ce « buffalo » très agressif. Une fois calmé, je note du miel. On détecte mieux le chêne aussi. La finale est courte et il laisse un petit goût de caramel boisé.

Finalement, je suis content de mon achat. Un bon ajout à liste de la SAQ.

Note   4/5

El Dorado 12 ans

P1110282Les rhums El Dorado sont produits par Demerara Distillers de la Guyane. C’est la seule distillerie en opération dans ce pays. La gamme El Dorado a été lancée en 1992. Depuis, ces rhums ont gagnés de nombreux prix. Leur rhum vedette est le El Dorado 15 ans.

Le El Dorado 12 ans est un mélange de rhums d’un minimum de 12 ans d’âge et pouvant aller jusqu’à 25 ans, vieillis en fûts de chênes ayant servis à vieillir du Bourbon. Les rhums utilisés pour produire ce mélange ont été distillés de trois façons. En effet, Demerara Distillers utilise différents systèmes de distillations hérités des fusions passés des autres distilleries de la Guyane. Ce rhum a gagné des prix à presque tous les ans depuis sa commercialisation.

Dans la bouteille: J’aime beaucoup la bouteille. C’est différent de ce qu’on est habitué de voir en général. La bouteille est foncée et elle vient dans une boite, ce qui protège le précieux liquide de la lumière. Le bouchon est en liège, ce qui ajoute une touche de qualité à comparer à un bouchon visable.

Apparence: Couleur cuivre orangée. Le liquide colle bien aux bords du verre et les coulisses prennent quelques secondes à se formées, signe du vieillissement en fût de chêne.

Arômes: Alcool, cassonade, orange, caramel, gâteau aux fruits, vanille.

Saveurs: L’entrée est épicée et chaude. Goût sucré de cassonade, pointe de zeste d’orange, banane. Caramel en finale qui demeure en bouche un bon moment. Sensation de chaleur dans la gorge.

En conclusion: Rhum très agréable à boire sec, il se mix très bien. Son goût plus raffiné améliore définitivement les cocktails à base de rhum. Essayez-le avec du jus de pomme. Au prix de 35$ (SAQ), c’est à mon avis le meilleur rapport qualité/prix dans les rhums bruns. C’est aussi l’avis du sommelier François Chartier qui en a d’ailleurs parlé dans son émission « Papilles« .

Note  9/10

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P1110358Dans la bouteille: Comme son frère de 12 ans, ce rhum vient dans une belle bouteille au cachet antique des films de pirate. Le verre est foncé pour protéger le liquide et la bouteille vient dans une boite. Un bouchon de liège couronne la bouteille.

Apparence: Ce rhum est de couleur cuivré plus foncé que le 12 ans. Il a une teinte orangé. Lorsque tourné dans le verre, il laisse plusieurs coulisses qui descendent tranquillement sur la parois. Il a une belle présentation et c’est attirant pour la dégustation.

Arômes: Caramel, cassonade, orange, cantaloup, vanille. Nez très sucré et chaleureux, on dirait du sucre d’orge.

Saveurs: Le nez annonçait bien ce qui s’en venait.  Caramel, vanille, cassonade, épices, orange et en dernier vient une touche de banane et de canelle. Une attaque épicée, plus que le 12 ans. Pas de chaleur d’alcool en bouche mais plutôt après avoir avalé. La finale est moyennement longue laissant un goût sucré en bouche.

En conclusion, ce n’est pas un rhum très différent du El Dorado 12 ans mais, il est un peu moins sucré cassonade et plus caramel. Je dirais qu’il est plus raffiné.

Note 10/10

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Publicité de la distillerie Barbancourt

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