Nouveau rhum SAQ Signature, vendredi 31 août 2012

Brugal 1888 Ron Gran Reserva Familiar, Rhum ambré, République Dominicaine.
Code 11662691 70$

 

UK Rum Fest | Rum Connection

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« Back for its sixth successive year, Ian Burrell’s UK RumFest is the world’s largest festival dedicated to the celebration of rum and rum culture.  It boasts two days of unmissable entertainment in London on October 13th and 14th, 2012. »
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Les Maestros savent créer un bon rhum

Un de mes amis (merci Martin) m’a rapporté de Cuba, l’hiver dernier, une commande spéciale. Je lui avais donné une liste de rhums disponibles à Cuba, que nous n’avions pas ici. Il a réussi à me trouver un rhum de la distillerie bien connue, Havana Club. Au départ, les rhums Havana Club disponibles ici ne sont pas nécessairement les meilleurs points de vue dégustation. Le Anejo sert plutôt pour les cocktails et le 7 ans n’est guère mieux à mon avis. Donc, me voilà en possession d’un Selección de Maestros.

Qui est le ou la Maestro? Eh bien, petite nuance, il faut lire attentivement, car ce sont les Maestros. Selon le site d’Havana Club, ils sont sept maîtres rhumiers à avoir créé cette édition. Des rhums vieillis sont sélectionnés puis mélangés et vieillis à nouveau dans des fûts sélectionnés. Finalement, il est embouteillé à 45% ce qui lui donne un goût légèrement plus corsé.selecciondemaestros

La présentation est particulièrement réussie. La bouteille vient emballée dans un tube recouvert d’une fine couche de bois. La bouteille est différente des autres produits Havana Club disponibles à la SAQ. Elle est transparente et embossée. Le rhum est de couleur cuivré avec des reflets orangés lorsque soulevé à la lumière. Le look de la bouteille à côté du tube fait très chaleureux et impressionnera certainement les invités avec qui vous aller partager ce rhum, si vous décidez de la partager… La bouteille est coiffée d’un bouchon de liège avec une capsule ornée du logo d’Havana Club.

Au nez, une impressionnante gamme d’arômes se font présents. Au premier rang, des noix et du bois. S’en suivent des épices accompagnées de tabac. C’est bien le premier rhum dans lequel je détecte ce fameux arôme de tabac. Il est léger mais franc.

En bouche, on détecte du cacao, des épices, dont la muscade et le clou de girofle, une légère touche fruitée et vient ensuite une chaleur d’alcool. Les épices sont rehaussées par l’alcool et on peut détecter une note de tabac. En finale, un brin de fumée accompagne des raisins secs.

Quand j’ai commencé à écrire cet article, je savais que je le terminerais en disant qu’il vous faudrait aller à Cuba pour vous le procurer. Petit commentaire agace pour me vanter d’en avoir une bouteille et pas vous. Eh bien je dois changer ma conclusion. À partir d’aujourd’hui, il est disponible à la SAQ Signature alors sortez votre crème solaire et vos sandales et aller le chercher.  Viva Cuba!   8/10  

Selección de Maestros 61$ code SAQ 11674861

Article relié

 

Résumé de mes deux passages au Festibière de Québec 2012

Comme une bonne centaine de milliers de personnes, j’ai fait mon pèlerinage au Festibière de Québec 2012Festibière de Québec. Je dis centaine de milliers, car déjà, dimanche matin, on nous annonçait une augmentation par rapport à l’an dernier alors ce qui place maintenant le Festibière de Québec dans les trois évènements bière les plus fréquentés au Québec. J’ai profité de l’occasion pour déguster certaines bières de pubs qu’on ne peut avoir normalement qu’en se déplaçant aux endroits de brassage.

Centaine de milliers de visiteurs est le mot. Mon premier passage, jeudi en fin de journée et début de soirée, fut très agréable. Juste assez de monde pour qu’il y ait de l’ambiance, mais pas trop pour se piler sur les pieds. Par contre, vendredi soir, il en fut tout autrement. Incroyable, on pouvait sentir la chaleur en entrant dans les deux tentes tellement il y avait de monde. Des files d’attente partout (sauf chez Molson Export et Rickard’s), un slalom à n’en plus finir pour traverser et aller laver son verre. Je me demande si l’organisation va devoir repenser son mode de présentation, car honnêtement, c’est le seul point négatif, mais s’en est tout un. Va falloir plus d’espace l’an prochain.

Je ne ferai pas une liste complète de toutes les bières que j’ai dégustées, mais je vais souligner les coups de cœur. Tout d’abord, la Mestachibo 2.0 de la Microbrasserie des Beaux Prés est sans aucun doute la meilleure IPA du festival. Un parfum de houblon fort agréable et une amertume d’une fraicheur incroyable. La Morsure du Trou du Diable fait aussi partie de mon top.

Les Brasseurs Illimités ont profité de l’occasion pour lancer la Doppelbock, une lager forte cuivrée. Disons que les bières foncées de types allemandes figurent aussi parmis mais favorites et celles-ci compétitionnent sérieusement avec la Dopplebock des Trois Mousquetaires. Dans la même gamme, j’ai goûté la St-Joachim de la Micro des Beaux Près, une weisenbock, et la Dunkelweisenbock de la Microbrasserie de l’île D’Orléan. Cette bière n’était disponible qu’en quantité limitée, 30 litres selon ce que m’a dit Jean Lampron, Maître-Brasseur et proprio. Honnêtement, les Québécois n’ont pas de leçon à recevoir des brasseurs européens. Ces bières étaient exceptionnelles et il me tarde de me déplacer dans ces endroits pour les déguster à nouveau.

Il est difficile d’attribuer des prix parmi toutes ces bonnes cuvées et tous ces excellents brasseurs. Nos génies du brassage savent produire de merveilleuses bières et je suis particulièrement fier de nos brasseurs québécois. Malgré ça, je dois quand même souligner ma découverte de cette année, la Micro Brasserie des Beaux Prés. Luc Boivin, copropriétaire et maître-brasseurs, produit des bières d’une très bonne qualité. J’ai pu m’entretenir avec lui pendant quelques minutes malgré l’achalandage et c’est un passionné.

Merci aux organisateurs du Festibière de Québec de nous amener toutes ces brasseries près de chez nous pour avoir l’occasion de les connaître. L’organisation semble bien rodée. Franchement, ça manquait à Québec et maintenant c’est un des évènements d’été d’importance dans la Capitale.

 

La troisième édition du Festibière: un succès sur toute la ligne.

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La Microbrasserie Trou du Diable n’a pas eu d’autres choix que de fermer son kiosque le Dimanche faute de bière. Les brasseurs ont écoulés plus de stock que prévu.

See on www.bieresetplaisirs.com

Nouveau rhum à la SAQ Signature le jeudi 23 août 2012

Havana Club Selección de Maestros, rhum ambré. 61$ code 11674861

Lisez ma critique

J’ai bien fait d’aller au 5 à 7 rhums antillais.

Jeudi, vendredi et samedi soir derniers avaient lieu, dans le cadre des Fêtes de la Nouvelle-France, les 5 à 7 rhums antillais. En tant que blogueur sur le sujet, je n’allais quand même pas manquer un des seuls évènements sur le sujet à Québec cette année.

Pour l’occasion, une sommelière, Émilie Ste-Croix, nous a fait une présentation sur les différents aspects gustatifs, historiques et organoleptiques (beaucoup de réactions dans la salle pour ce mot) du rhum. Celle-ci a animé cette dégustation de mains de maître. Durant cette soirée, nous avons pu y apprendre quelques aspects de la fabrication du rhum et pourquoi il faisait partie du paysage de cette époque. En fait, la réponse est qu’il faisait partie des échanges commerciaux entre le Québec (Bas-Canada à l’époque j’imagine), la France et les Antilles. Les Antilles étant un des thèmes des Fêtes de la Nouvelle-France cette année, fallait bien parler de ce fameux spiritueux. Mme Ste-Croix a entretenu l’audience sur les particularités de chacun des rhums, ceci entrecoupé de musique antillaise jouée par une troupe de musiciens Guadeloupéens.

Quatre rhums étaient au menu de cette dégustation, tous agricoles. Le premier, de la distillerie Bielle en Guadeloupe, était un rhum blanc à 56%. Ce rhum était bien corsé, mais nous avons pu expérimenter une recette qui en faisait ressortir les qualités. Un trait de jus de lime et une pincée de cassonade et vous avez un liquide des plus rafraîchissants. Le deuxième service nous venait également de la distillerie Bielle, le Marie-Galante Libération 2010 (lisez ma critique). Étant donné ma dégustation récente de ce rhum, j’ai pu en apprécier un peu plus les qualités.

En troisième et quatrième services, nous avions deux produits de la distillerie La Favorite en Martinique, le rhum Cœur de Rhum et la Cuvée Spéciale de la Flibuste. Ces deux rhums m’ont particulièrement plu. Le Cœur de Rhum est un rhum d’environ 4 ans d’âge et se détaille à 50$ à la SAQ. Je crois que pour s’initier au rhum agricole, c’est un très bon choix. La Cuvée Flibuste était évidemment le meilleur des quatre. Un goût riche et complexe provenant de 15 ans de vieillissement. Mais il n’est pas à la portée de toutes les bourses, 222$.

Durant la soirée, il y a eu un tirage d’une bouteille de la distillerie La Favorite, la Cuvée Privilège. Un rhum agricole brun de 25 ans d’âge et d’environ 350$. Devinez qui a gagné? MOI ;-)… Pas mal chanceux le gars. Seulement 600 bouteilles environ sont produites chaque année. Je suis donc choyé. Un article de plus à préparer pour mes lecteurs. Eh non, la bouteille n’est pas encore ouverte. J’attends une occasion spéciale. Et si elle n’arrive pas bientôt, je vais la créer.

Bravo aux organisateurs, une soirée bien réussie.

The Wide World of Rum – Beverage Media Group

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« Rum has a dark, often tempestuous history. Before there was a United States there was rum. Rum was used as a currency in the means of international trade. The distillation of rum and the transportation of its base raw materials fueled countries’ coffers and their revolutions. The dark side of rum was the slave trade; rum slaked the thirst of sailors, presidents, kings and even the slaves who cut the cane. »
See on www.beveragemedia.com